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ВЕРСИЯ ДЛЯ СЛАБОВИДЯЩИХ

La Fleur de Pierre

Dans quel jardin peut-on trouver cette plante mystérieuse?
Les contes ne sont pas sans raison. Il y a des contes qui nous parle de l'obéissance, d'autres nous donnent une leçon. Mais il y a aussi les contes qui sont là au lieu d'une lanterne".

Pavel Bajov

L'écrivain russe
qui a animé la pierre
Bazhov Pavel Petrovich (1879-1950) – écrivain russe, folkloriste. Derrière les legendes des Ourals qu’il a tournées en contes les plus énigmatiques de la littérature russe, il y a toujours la vie réelle : la beauté dangereuse de la nature et ses trésors et les gens qui essaient de les trouver et survivre. L’imaginaire de ces contes s’entremèle avec la réalité de la façon dédaléene et ça devient difficile de distinguer les deux mondes sans se perdre dans cet univers ensorsellé.
A l'origine les mines des Ourals étaient célèbres pour l’extraction et la fonte du cuivre dont la nuance verte – la malachite a apporté à la région la renommée mondiale aussi qu'un symbole national au pays – pour son abondance sur le territoire on l’a baptisé «la pierre russe».
La liste des pouvoirs extraordinaires ou plutôt des superstitions qui la rendait populaire chez la noblesse était aussi impressionnante: on disait que celui qui buvait d'une coupe en malachite pouvait comprendre le language des animaux. Une amulette en vert de gris était cencé éliminer le mal, chasser la mélancolie et proteger leurs propriétaires contre le mauvais sort.

On dit que l’épuisement des mines de malachite en Russie est total sinon il est resté des gisements pas encore découverts. Quoi qu'il en soit il se trouve que Pavel Bajov a éternisé la pierre pour les générations à venir dans sa collection des contes populaires sous le nom "La Cassette de Malachite". L’histoire figée sur ces pages met en lumière le monde souterrain et le destin pas moins mystérieux de la Maîtresse de la Montagne de Cuivre - une gardienne des trésors de l'Oural. Devant les hommes égarés sur ses terres au hasard, l’ésprit de pierre solide se présente sous l’apparence d’une belle femme richement vêtue et aux yeux verts, ou parfois sous la forme d’un lézard avec une couronne. Avec ceux qui cherchent le moyen à toucher le pactole, elle est rigoureuse et impitoyable. Mais avec les vrais artisans, qui traitent ses trésors avec soin et pour l'amour de l'art seulement, elle est généreuse et clémente. Mais le prix de cette bienveillance est plus haut que sa montagne: quitter une fiancée pour toujours et se mettre sous la coupe... des pierres...


La couleur verte de la nature
C'est un coup de foudre
Crédits
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Sans connaître les illustrateurs personallement on voudrait tout de même les remercier et rendre hommage à Vyatcheslav Nazarouk et Macha Dudar.

Et encore Daria Koutepova - une artisanne dont le pendentif vert avec lezard orne la première page de cette rubrique. Et encore notre ami Pavel Néstérov dont le nom et support nous ont inspiré à créer cette page littéraire.

Le fait amusant
en direct de Cannes
Le saviez-vous que...
Et le 28 avril 1946 un film éponyme dirigé par Alexandre Ptouchko, est sorti en URSS. Il a été présenté au Festival de Cannes en 1946 parmi 44 films de la sélection officielle en compétition et a gagné
un Grand Prix International de la Couleur.
Le sommaire
qui vous tiendra en haleine
"Il était une fois un serf - ciseleur de pierre qui s'appelait Prokopitch. En fleur de l'âge il avait été meilleur artisan de son métier, mais le temps a volé ses forces et il est devenu un patraque. Son patron lui avait enjoigné de prendre des disciples capables de lui succéder. Mais seulement Danila, un jeune pâtre sensible à la beauté de la nature était destiné à réchauffer le coeur du vieux maître et devenir son apprenti préféré.
Un jour le patron de Prokopitch, lui a commandé de tailler de malachite une cassette jamais vue auparavant. Mais le vieil artiste était frappé d'impuissance et n'a pas pu l'achever. C'était Danila qui a mis la dernière main au travail. Dès que le patron a vu le dit coffret merveilleux, il a inventé une autre fantasie que le jeune apprenti devait réaliser: une coupe en forme de fleur.
Un jour quand Danila était au bord de la rivière, plongé dans ses pensées sur le défi qu'il devait prendre, une belle jeune fille Katia s'est approchée de lui el lui a offert une fleur. Sa beauté inouïe a envahi l'imagination de Danila et en signe de son amour pour Katia, il a ciselé une coupe en forme de ce cadeau naïf. Depuis ce jour Danila était obsédé par un seul désir: de faire une fleur parfaite pour que tout le reste se réduit en poudre dans la lumière de cette beauté dépassante l'imagination. Et un jour un veillard lui a raconté qu'une fleur de pierre poussait dans la montagne de Cuivre qui avec la vigilance d'une sentinelle a été surveillée par la Maîtresse de cet endroit riche en trésors souterrains. L'hiver s'approchait et le jour où Danila et Katia devaient être mariés est venu. Pendant la noce Danila est sorti sur le seuil de la maison et sans s'en rendre compte, guidé par la force inconnue, il est parti dans la montagne en quête de la fleur de pierre. Et il avait bien trouvé la plante désirée aussi que sa Propriétaire. Pourtant cette rencontre est devenue un teste d'amour vers Katia et lui a presque failli coûté la liberté de volonté. Rien que la main expérimentée du ciseleur aussi qu'un coeur aimant de Katia pouvait sentir le point vif du ciseau qui a presque coupé le cheveu à la quelle tenait sa vie..."
D'après l'adaptation littéraire soviétique du conte de P. Bajov
Pour les cinéphiles
qui n'ont pas peur des difficultés de la traduction
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